cabrage

cabrage [ kabraʒ ] n. m.

• 1886 fig.; de cabrer

♦ Action de cabrer, de se cabrer. Le cabrage d'un avion.

⇒CABRAGE, subst. masc.

Rare. Mouvement d'un animal, en particulier d'un cheval, qui se dresse sur ses membres postérieurs. Synon. rare cabrade¹ :

• — Chargeons-les!

On ne sut jamais qui avait donné l'ordre; peut-être que tous le prononcèrent. Les sabres, les éperons, le cabrage!... Les deux partis piquèrent dans le même mouvement instinctif (...).

J. DE LA VARENDE, Man d'Arc, 1939, p. 168.

Étymol. et Hist. 1886 fig. « action de se cabrer » (J. RICHEPIN, Braves Gens, p. 47). Dér. de cabrer; suff. -age.

cabrage [kabʀaʒ] n. m.

ÉTYM. 1886; de cabrer.

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1 Action de cabrer, de se cabrer (pour un animal). ⇒ 1. Cabrade, cabrement.

2 Position d'un avion qui se cabre. || Vitesse de cabrage. || « Le décollage des avions à réaction rapides fait intervenir (…) la notion de “vitesse de cabrage” V au-dessous de laquelle un cabrage prématuré engendrerait une traînée telle que le décollage pourrait devenir impossible » (P.-D. Cot, les Aéroports, p. 33).

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COMP. Autocabrage.

Encyclopédie Universelle. 2012.